Dans ta toile

Dans ta toile
L 'ARAIGNEE TISSE LA FRAGILE TOILE DE LA VERITE .

jeudi 12 avril 2012

Je ne sais plus


      Colère, tu me tiens en dépendance. Celle de l'enfance. Enfant de colère, enfance qui colle à l'ère ou à l'air, je ne sais pas, je ne sais plus.
De quoi puis je me souvenir ? 
De mon enfance , de mon errance, de ma transparence ? Voilà qui est bien rance ! Il manque  le F pour faire France, pour qui, pour quoi ? je ne sais pas, je ne sais plus.
Le mental ne saurait pas décrypter ces phrases, alors tant mieux, lâche le vieux, il est temps pour moi de le remercier et de le laisser se reposer, car je ne sais pas, je ne sais plus. 
   Des celllules sortent de leurs geôles et voient l'ère nouvelle qui pointe vers un nouvel horizon, me montrent un chemin vers l'inconnu (un connu) qui se dévoile petit à petit devant moi, mais attention encore à monsieur ego qui pointe son nez, petit rigolo !!!!
Je me fais sourire dans ce grand moment de tristesse.
Alors en route avec dame patience qui  rassure. Qui accompagne avec tant de douceur,  d'amour. Tendresse.
Tendresse et patience me transforment, m'apaisent, et m'amènent à une re-co-naissance.
Merci à tous les états d'âme, au TOUT qui n'est rien et au rien qui est TOUT.



Brigitte.C

mercredi 21 mars 2012


Le barrage de la colère

                Au début une simple conscience d'un blocage, du mal à déglutir comme au début       d'un bon rhume.
Rien de grave, j'ai sûrement trop fumer de cigarettes ces derniers temps..
La colère est déjà bien là, matériau multiples des ressentiments, rancunes et orages en tout genre.
J'ai bel et bien « les boules », omniprésente, tout le long du jour.

Alors mon entourage en prend plein la tronche : chaque débat, chaque échange est pesée, ressentie comme un moyen d'assouvir ce besoin d'exprimer sa rancune, cette colère bien ruminée, bien faisandée..
Et la colère augmente toujours un peu plus, on s'en veut de s'être emporté, d'avoir été agressif.. cercle vicieux..

Je ne ressens plus rien, je suis un dragon de pierre, du feu pleins les narines, prêt à tout pour libérer le brasier..
Mes émotions sont bloquées, véritable passage frontière, chaque émotion est serrée dans cet étau, ma gorge devient un véritable « no-man's land » .. ma colère veut accaparer tout ressentiments, tout sentiments... elle y apporte une teinte bien particulière. Tout mon être devient une machine à inventer des émotions complexes bien chargées, prêt à exploser face à la vie..
La mâchoire est pris dans un moule, la grimace est là, les nerfs sont tendues.. le chien en moi grogne prêt à mordre.

Alors je m'adoucie artificiellement, je deviens gentil et compréhensif.. l'intégrité disparaît pour laisser place à un double mièvre et faible.. Cadeau appétissant pour ma colère .. Elle se retourne contre moi et m'attaque sans cesse. La cuirasse du petit-moi se renforce, je ne veut plus rien laisser filtrer, je me rassure et me protège.. jusqu'au moment où tout repart en sens inverse.. retour de baton.. Vite.. ! je dois vite trouver quelqu'un pour assouvir ma rage, prendre l'autre dans mon brasier, lui faire péter un plomb.. je ne veux pas être seul dans mon enfer, j'y amène ma cible doucement. Je vois les défauts, les malaises, les parcelles de ressentiments et j'attaque sans cesse.. comme une seconde nature tout est naturel aucun effort n'est nécessaire..Le démon de la colère m'habite.. L'ami monte au rideau, le conflit éclate..
La boucle est bouclée, la prochaine montée en pression est pour bientôt..


« Mais jusqu'où !!?? impossible d'y survivre si longtemps ! Non non .. Je me vois déjà les yeux rouges teintés de gris, fumant clope sur clope, une rage triste et sourde m'habite, le brasier colérique m'a consumé, c'en est fini du salut de ma petite humanité.. »

M.....

mardi 7 février 2012

Petite voix, dis moi
V
oilà presque vingt années que j'exerce, je constate. De constat. Con ce tas ! 
Oui mais tas de quoi ? Pas tas de cons, non. Tas de tais toi, ça oui. 

Alors quel est donc ce constat ? Que 80 % des maladies malaises accidents ont pour origine une colère. -Assortie d'une peur.
Clic sur ce lien pour en savoir plus- Sur l'image.

Une colère qui n'est pas conscientisée, qui n'est pas reconnue, pas acceptée parce que l'on ne se rend pas compte au milieu de nos ruminations à quel point on a de la colère. 

Alors on dit que cette colère est ; refoulée (niée) contenue (gardée en soi, quelque part) retenue (on se retient de se mettre en colère). 
De peur qu'elle explose, de peur de faire mal, par peur de notre propre violence.

Et de la réaction violente de l'autre (la toute première fois ; les parents. Puis les instits, puis les profs - oui, les mots d'autorité sont violents).  

Contenue.  Cons tenus.
Tas de contenus.
C'est con, non ?
Alors quoi faire ? "Tout ce que vous cherchez se trouve dans la parole" Valère Novarina.

Le final de mon constat ; c'est dans la gorge que "ça coince, rouille, grince, pince, fermente et pourri".

Cliquez sur sur le lien pour en savoir plus : http://www.reiki-montpellier.eu/archives/200

mercredi 28 décembre 2011

Le ressentiment.

Au lever du corps, le jour est prêt. Au lever du jour, le corps aussi.
D'une action mécanique, il se lève est reste étrangement silencieux.
L'esprit est "tourné" vers quelque chose, qui, il ne le saura que plus tard, est odieux.
Le cerveau reste calme et les activités matinales sont lentes et réduites.
Il semble et ressemble à ce calme pacifique de l'océan qui peut l'être tout autant.
Bien n'en fauX, le mode de fonctionner d'un seul bloc du corps et de l'esprit, ne saurait donner suite...
Et c'est bien là, pourtant, une chaleur latente, pour ne pas dire gonflante, et montante.
Il y a là, ces jours, une personne qui répond à une appréhension commune bien palpable,
Ça y est, l'émotion est partagé, et le sentiment grandit :
Un mélange de mots apparait dans la tête,
Puis se forme en des phrases,
Pour se conformer en un message.
L'odieux est en plus malhonnête,
De tout et de tous il se fout,
Pour dans un grand final,
D'un repas au départ plutôt convivial,
Nous faire passer pour des fous.
Il est un vieux dégueulasse,
Comme dis ô l'ami qui chante les fossoyeurs.
Dans ces moments là on rêve du "bien ailleurs",
Pour échapper, au fond, au retour de ses propres crasses.

Lorsque survient l'inévitable ;
Le retour du sujet, encore chaud, en fin de table.

C'en est trop,
Le nerf,
Tel un câble se rompt, et tôt,
La-dedans, c'est la Guerre !

De redouter de parler,
Le sentiment est né,
De peur d'exprimer,
Il s'est refoulé.

Le ressentiment, ce n'est pas à nier,
Aurait, depuis bien longtemps, du être canalisé.


Adrien M
"Compte-rendu d'un soir de colère passagère".

ps : Dom, tu peux le publier si tu le souhaite. En tout cas, rien que là je vais déjà beaucoup mieux

dimanche 13 novembre 2011

Tuyau universel

Petit tuyau....
               La véritable cible de la colère n'est pas l'autre mais soi même ; on s'en veut - inconsciemment - de ne pas savoir trouver les mots justes que l'autre a besoin d'entendre pour bien comprendre  - ce qu'on pense vraiment et ce qu'on ressent vraiment. Au lieu de ça on retient, on enfle, on gonfle (en disant : il me gonfle) non ; on gonfle tout seul ! on abcète (oui ! abcès dentaire ; se retenir...de mordre quelqu'un)...en vérité c'est une forme d’orgueil ; si je ne met pas en colère : on va m'aimer.

oh ! tendresse de l'enfance ; "sois gentil, sois poli, sois sage, ne dit pas ça n'écris pas ça ne peint pas ça fais caca comme ça.....pauvres instits ! pauvres petits profs ! ce sont eux qui en chient maintenant.

Mais bon, le but du blog est "écrire crier vociférer déposer dire dénoncer déblatterrrrrer ( se vider de ses blattes...hummmm)" aussi je n'entre pas dans les considérations thérapeutique ou autres, ce n'est pas un forum...p'tr un jour, pourquoi pas. Mais si vous cherchez des pistes, cliquez sur la toile d'araignée.
Tout de même, je n'ai pas pu me retenir de vous refiler ce Petit tuyau (source : le site RedSpy/colère.)

Dom

samedi 5 novembre 2011

Rose

......au fait ,  à propos du rose, la fameuse question Portez vous du rose ?...j'oubliais de t'en parler,...le matin, chaque matin après le café noir, je porte du rose. J'en porte a mon trou de balle. Papier hygiénique. De même, une fois par semaine, je désinfecte la cuvette des toilettes avec une éponge rose. Norme européenne oblige, éponge bleue pour la table, verte pour vaisselle et divers ménages,  rose pour les wc, c'est très appliquée dans certains pays. Invite un Allemand, ou un Hollandais à dîner et qu'il te voit essuyer ta table avec un chiffon ou une éponge rose, cela ne te coutera pas cher, dégouté il ne mangera rien. Moi, ce qui me dégoute, c'est que cette noble teinte, mélange de rouge sang et de blanche neige, attribuée traditionnellement aux petites filles soit reléguée  à la corvée de chiotte. Un peu de respect pour elles quoi ! Tiens ! je vais acheter une écharpe rose en cachemire, m'offrir ce luxe. je serais Rose du plaisir d'enrouler autour de mon coup comme un serpent cette douceur non conventionnelle pour un homme, et le premier qui rigole, je l'emmerde!    
  
Benoît Solier

jeudi 20 octobre 2011

R



Déjà ridicule en naissant, pourquoi devrais je m’en faire aujourd’hui du qu’en dira t on. Je suis né dans le rouge. En faisant gueuler et rager ma mère je lui ai déchiré le sexe, je suis né rouge. Nez rouge pervers. Coupable. Séisme congénital.
Ho ! Tu peux rouler des pelles à des vierges, tu ne rattraperas jamais ton acte néfaste de naissance. Roublard. Rustre. Opéra, toute ta putain de vie tu l’écriras opère en rat. Avec un T, pas un ^. Dieu soleil toi ? À la bonne heure ! À vrai dire roi ragnagna corrompu.
À  dire vrai c’est beau cette ruisselante source sans fin des R féminines. C’est beau quand on en sait le sens de renouveau - quand elle peut oublier le coté routinier, les lessives en plus, lessivée sans rien faire. "Colle toi au repos quand t’en en zone rouge et apprécie la beauté que tes R ne coulent pas par ta bouche. Ou pire, par tes yeux, pleurer des larmes de sang tous les mois, regard menstruel". La nature aurait pu être encore plus monstrueuse. Non, ta chatte, hygiéniquement absorbée, est bien à l’abri sous la Robe. Ou sous la jupe. Je préfère la jupe. La lettre R en mini jupe c’est tentant. Alléchant. Un accès aisé aux caresses, à l’amour, le cul à portée de la main. Une corruption pour les yeux mais…R en mini jupe je pense aussi ragnagnas et mini jupe ; confiture de mures et banana sexualité corrompue, pas de chance la salle de bains au lieu de la somnolence, la rage de la honte pervertie le plaisir consenti.
Et alors ? Je préfère ça ; l’amour en R, l’amour rouge, l’amour en règle, je préfère faire ça lorsque je vois en écoutant le flash des infos la robe avec en dedans le magistrat qui pourrit, le magistrat renégat qui corrompt le système, l’homme perfide à rayer du barreau, l’avocat véreux, marron, fourbe, l’avocat 5R.
S’il se donne justement, dans sa robe de rigueur autant de grands R, c’est que lui aussi se souvient du ridicule, se souvient de sa première lettre R. Rage. Rouge. Tous nés d’un sexe déchiré dans le hurlement des femmes. Redoutable viol à l’envers.
R : y revenir.
Cruelle beauté.      

                  Dom